Le 27 juin se sont retrouvés dans un amphithéâtre de l'université de Jussieu, acteurs associatifs et collectivités pour dialoguer autour de ce qui doit faire référence dans leur relation partenariale : la subvention. Retour sur cette conférence introduite par Mme la Ministre Valérie Fourneyron...
Organisé par l'Amicale laïque du Montignacois (association fédérée à la Ligue 24), le Festival Arts, danses et musiques du monde rassemble chaque année 15.000 personnes la dernière semaine de juillet. La 33e édition "Cultures aux Coeurs" se tiendra cette année du 22 au 28 juillet. Un parcours d'éducation populaire accompagne cet évènement festif et convivial. Il est consacré cette année à la culture de la paix...
Lors du Congrès triennal de la Ligue de l'Enseignement à Nantes, le vendredi 28 juin, Valérie Fourneyron a défendu la modernité de l'éducation populaire et dévoilé ses engagements pour favoriser son essor.
Mesdames et messieurs les congressistes, Chers amis,
L'éducation populaire est-elle soluble dans notre monde moderne ? Ou plutôt, est-elle compatible, avec les injonctions de la modernité ?
Question provocatrice, peut-être, mais question, néanmoins, qui m'a souvent été posée depuis que je me suis vu confier les responsabilités qui sont les miennes au gouvernement.
« Archaïque », « utopiste », « folklorique », « exotique », « dépassée » ... que n'ai-je pas entendu depuis que j'ai pris la tête d'une maison où les mots « Education populaire » peuvent à nouveau, enfin, fièrement, s'écrire au fronton ?
Sans parler, bien sûr, du fameux : « non mais, CONCRETEMENT, c'est quoi l'éducation populaire ? »
A quoi servent les têtes de réseaux ? Pourquoi adhérer à une fédération ? Ces questions traversent toutes les familles associatives. Le CELAVAR, coordination associative de développement durable des territoires ruraux, dont la Ligue de l'enseignement est une des composantes, lance une enquête pour tenter de mieux comprendre ce pourquoi les associations en milieu rural décident d'adhérer à un réseau.
Notre monde en mutation a de plus en plus besoin d’intelligence collective, de co-construction pour porter des alternatives, des solutions durables aux crises qui se multiplient et se renforcent.
Les associations sont porteuses de cette vie de réseau, elles qui ont souvent choisi de travailler ensemble à un idéal partagé du local au national, et même hors de nos frontières. Mais, aujourd’hui, le rôle des têtes de réseau qui animent ce faire et ce faire savoir ensemble, est peu reconnu.